En révélant que les trois derniers présidents français ont été surveillés par la NSA, le lanceur d'alerte WikiLeaks a frappé un grand coup et rappelé au monde qu'il était un puissant contre-pouvoir, à ne pas prendre à la légère. En 2010 déjà, il avait dévoilé les dessous de l’armée et de la diplomatie américaines, faisant trembler la Maison Blanche, avant de disparaître peu à peu de la scène médiatique. Ce nouveau fait d'arme signe donc son retour au premier plan. Des révélations qui pourraient en appeler d'autres comme l'a rappelé hier le fondateur Julian Assange, depuis l’ambassade d’Equateur au Royaume-Uni où il vit reclus.