En Turquie, Selahattin Demirtas, le leader du parti pro-kurde HDP, pointe du doigt la responsabilité de l’Etat dans les violences qui ont fait quatre morts en une semaine dans le Sud-Est du pays.
Il a rendu hommage aux victimes de l’explosion qui a fait trois morts lors d’un meeting de son parti le HDP à Diyarbakir, deux jours avant les législatives.
“Personne ne peut venir de Syrie et faire exploser deux bombes à un rassemblement sur cette place où je devais m’exprimer, sans le soutien de l’Etat. Il faut trouver les soutiens dont ils ont bénéficié au sein de l’Etat”, a-t-il déclaré.
Il a aussi ajouté qu’il craignait que des cellules de l’organisation Etat islamique présentes en Tuurquie, n’attendent que le signal pour lancer des attaques à travers le pays.
Après les explosions du 5 juin, le chef d’Etat avait dénoncé une provocation destinée à perturber le processus électoral. Recep Tayyip Erdogan a depuis perdu sa majorité au parlement, au profit du parti pro-kurde qui est pa