Il est entré le poing levé dans la salle d’audience. Sylvain Jouanneau est resté dans la provocation mercredi au troisième jour de son procès aux assises de Caen pour l’enlèvement et la séquestration de son fils Mathis en 2011. Il affirme l’avoir confié à des personnes à l’étranger, mais refuse d’en dire plus. Sa propre famille est décontenancée par son attitude. "Je n’ai que de la haine. Je ne comprends pas. On ne parle pas assez de Mathis dans ce procès", a livré la sœur de l’accusé Pascaline Jouanneau à BFMTV. "Il fait sa star (…) Ce qui nous intéresse, ce n’est pas lui (…) C’est uniquement Mathis", a indiqué son frère, Florent Jouanneau.