En pleine nuit, toutes lumières allumées, l’avion-pionnier le Solar Impulse 2 s’est posé, à Nagoya, au Japon.
Une escale imprévue, dans le projet initial de tour du monde : un changement de cap, causé par le mauvais temps.
Un front orageux l’empêche de recharger ses batteries, alimentées par 17 000 cellules photovoltaïques.
L‘équipe au sol se félicite quand-même du trajet parcouru, relativisant ce contre-temps.
Bertrand Piccard, co-fondateur du Solar Impulse :
“Vous savez, c’est l’un de ces moments de la vie un peu étranges, entre l’exaltation et la déception.
Parce que le vol jusqu’ici s’est très bien passé. C’est le plus long vol jamais parcouru par un avion solaire, en volant de nuit. D’un autre côté, la fenêtre météo pour atteindre Hawaï est fermée maintenant. C’est donc un retard, nous sommes un peu déçus bien sûr. Mais en même temps nous sommes ravis et très heureux du comportement de l’avion”.
Parti début mars d’Abou Dhabi, le premier tour du monde d’un avion solai