Soit les bateaux, soit l’argent. C’est un principe non-négociable de la Russie, après l‘échec de la vente par la France des deux porte-hélicoptères français Mistral.
On a appris ce vendredi par la presse russe que la proposition française d’un remboursement de 785 millions d’euros a été rejetée par Moscou, qui réclame 1,16 milliards d’euros et refuse que les bateaux soient vendus à un pays tiers.
En effet les deux Mistral et les systèmes d’armement et de surveillance qu’ils embarquent ont été conçus selon un cahier des charges russe sensible. Une question de “sécurité nationale”, selon les autorités russes.
Conclue par Nicolas Sarkozy, la vente a été suspendue en septembre par François Hollande en raison du rôle de la Russie en Ukraine.
Les négociations sur les conditions du remboursement continuent à l’amiable entre Paris et Moscou… Les deux Mistral sont, eux, toujours dans le port de Saint-Nazaire, où ils ont été construits.