Sauf surprise, les députés devraient approuver ce mardi le projet de loi sur le renseignement. Quatre mois après les attentats de Paris, le texte est ardemment défendu par le gouvernement au nom de la lutte contre le terrorisme. Au cœur du débat, la mise en place de boîtes noires chez les fournisseurs d’accès à Internet pour déceler, en analysant des mots clés tapés sur un ordinateur, une menace d’attentat. Quelques députés dénoncent un "texte liberticide".