Le Vendredi saint est une fête religieuse célébrée par les chrétiens le vendredi précédant le dimanche de Pâques. Il marque le jour de la crucifixion et de la mort de Jésus-Christ.
Ce jour est férié dans presque tous les pays de tradition chrétienne protestante ; la fin du jeûne pour les catholiques.
Le Vendredi saint est la commémoration de la Passion et de la crucifixion de Jésus-Christ.
La mort du Christ et la foi en sa Résurrection sont fondamentaux pour le christianisme ; ce jour donc est célébré dans toutes les Églises chrétiennes.
Il s'agit d'un jour de tristesse et de méditation sur la signification de cette mort.
L'Église catholique préconise de jeûner le Vendredi saint, et à tout le moins de manger maigre (pas de viande en particulier), ce qui est pratiqué par de nombreux catholiques, même non pratiquants.
Il était autrefois également d'usage de s'agenouiller où que l'on se trouvât à l'heure traditionnellement retenue comme celle de la mort du Christ, à savoir à quinze heures, pour un instant de recueillement et de prière silencieuse.
Calendrier
Le vendredi saint est célébré deux jours avant Pâques, et est donc une fête mobile. En raison de la réforme du calendrier grégorien, il n'est pas célébré aux mêmes dates par toutes les Églises, les chrétiens orthodoxes ayant pour la plupart conservé le calendrier julien comme base de leur calendrier liturgique.
Ce jour est férié dans presque tous les pays de tradition chrétienne protestante, par exemple en Allemagne, aux Pays-Bas, en Finlande, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Angola, au Royaume-Uni ou encore en Suisse (dans tous les cantons sauf le Tessin et le Valais).
En France, le Vendredi saint est également férié dans certains DOM/TOM (la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Polynésie française), en Alsace et en Moselle. Ce jour-là en Alsace, les fidèles affluent dans les églises protestantes et certains qui ne vont jamais au culte tiennent à être présents ; on parle d'ailleurs des « chrétiens du Vendredi saint ». Pour les catholiques, au contraire, ce n'était pas la mise à mort du Christ mais sa résurrection le jour de Pâques qui est une fête d'obligation. En sorte que, dans certains villages mixtes, les paysans catholiques romains s'arrangeaient pour rentrer le fumier devant leurs concitoyens protestants endimanchés... qui leur rendaient la pareille en travaillant ostensiblement le 15 août, fête de l'Assomption .