Les femmes de ménage grecques sont devenues le symbôle d’une austérité injuste. Une injustice qu’Alexis Tsipras a promis de réparer. Mais les changements radicaux envisagés par Athènes pourraient se révéler hors de prix, prévient-on en Europe.
Ces femmes de ménage ont commencé à protester après avoir été licenciée du ministère des Finances, une des nombreuses coupes budgétaires conditionnées par le plan de sauvetage de la troïka de 240 milliards d’euros. Et elles ont voté Syriza qui avait promis de les réembaucher. “Depuis cinq ans, les gens paient pour une crise dont ils ne sont pas responsables explique l’une d’elles, Sophia Tsagaropoulou. Pendant cette crise, ceux qui gagnaient beaucoup d’argent ont continué à en gagner beaucoup voire encore plus. Mais la classe moyenne et la classe ouvrière, qui n‘étaient en rien responsables, ont payé le prix fort. Nous sommes passés du paradis à l’enfer.”
Depuis la victoire d’Alexis Tsipras, l’Europe scrute le moindre de ses gestes et s’inte