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D'un simple tweet posté le 7 janvier, quelques minutes après l'attaque meurtrière dans les locaux de "Charlie Hebdo", la formule "Je suis Charlie" a entamé sa conquête planétaire. Depuis le slogan n'a cessé de se démultiplier, embrassant toutes les causes et dans toutes les langues : "Je suis Kenji", "Je suis Raif", "Je suis Ahmed", "Je suis Nigeria", "Je suis Volnovakha"... Comment expliquer que ces deux mots aient eu autant de succès ? Faut-il simplement y voir une forme d'égocentrisme de la génération selfie ou cela signifie-t-il que l'expression de la solidarité a changé de forme ? Analyse avec Gérôme Truc, sociologue spécialiste des mouvements sociaux post-attentats.
Images : Olivier Clairouin / Le Monde.fr
Musique : "I Am Running with Temporary Success from a Monstrous Vacuum in Pursuit" - Chris Zabriskie CC BY