Le polémiste Dieudonné est jugé mercredi pour apologie du terrorisme. Il avait écrit sur Facebook le 11 janvier, journée de la grande marche républicaine, qu'il se sentait "Charlie Coulibaly", en référence à l'un des auteurs des attentats meurtriers de Paris. Le texte a été rapidement supprimé mais Dieudonné a été placé en garde à vue et poursuivi pour apologie du terrorisme. Pour son avocat, c’est parce qu'il est traité comme l’ennemi public numéro 1, qu’il a écrit cette phrase. "Il éprouve un sentiment schizophrène, à savoir d'être traité et traqué comme un terroriste. Pour nous il va être relaxé", indique son avocat. Il risque jusqu’à cinq à sept ans de prison et une amende maximum de 100.000 euros.