Le nouveau gouvernement grec est prêt à “verser son sang” pour “rétablir la dignité des Grecs”, c’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Alexis Tsipras dès le début du premier Conseil des ministres.
A la tête d’un cabinet anti-austérité resserré de 10 ministères, Tsipras estime que le sentiment de la communauté internationale à l‘égard de la Grèce change :
“Nous prouverons que tous les Cassandres ont tort. Nous n’irons pas à un affrontement destructeur, mais nous ne continuerons pas une politique catastrophique, une politique de sujétion.”
Outre négocier avec l’Union européenne “une solution viable, juste et mutuellement utile”, Alexis Tsipras a énoncé trois autres axes de travail qui en découlent : la gestion de la crise humanitaire pour rétablir la justice sociale, l’aide aux entreprises pour aider l‘économie à redémarrer, et la lutte contre la corruption des élites pour plus de transparence.
Alexis Tsipras commencera sa lourde tâche par rencontrer le Président de l’Eurog