Le premier geste officiel d’Alexis Tsipras en tant que Premier ministre grec est un geste fort : il s’est rendu au Memorial de Kessariani.
C’est là où, lors de la Seconde guerre mondiale, 200 combattants communistes de la Résistance grecque ont été exécutés par les forces d’occupation nazies.
Mais cette femme a surtout retenu l‘émotion de voir l’homme en lequel elle croit. “Nous croyons qu’il ne nous laissera pas tomber”, déclare t-elle.
“Cette visite est un message aux Allemands démocrates qui combattent la xénophobie et et les néo-nazis dans leur pays”, pense un homme présent à la cérémonie.
A contrario, les commentateurs de la télévision grecque n’y ont vu qu’un nouveau geste de défi du nouveau dirigeant envers l’Allemagne d’Angela Merkel, honnie par la gauche depuis le début de la crise.