Une poignée d’irréductibles, qui ont du mal à mettre fin à deux mois et demi de revendications, mais qui devront abandonner la lutte. Les autorités de Hong Kong ont entrepris de nettoyer les derniers quartiers occupés. Deux semaines après le quartier de Mong Kok, c’est au tour d’Admiralty, quitté dans le calme par les manifestants :
“Le gouvernement et ceux qui sont au pouvoir peuvent bien évacuer nos rues, remarque le député pro-démocratie Alan Leong, ils ne peuvent pas vaincre le coeur des Hongkongais, spécialement les deux prochaines générations et tous ces jeunes hommes et femmes qui sont la force vive du mouvement des parapluies.”
Les manifestants promettent de ne pas abandonner leur revendication : l‘élection totalement libre du dirigeant de Hong Kong en 2017, et non pas avec des candidats pré-sélectionnés par Pékin.
Parmi la centaine de personnes arrêtées ces dernières heures, plusieurs leaders du mouvement, un mouvement qui restera pour la Chine le plus grand défi démocratique depuis le soulèvement de Tiananmen.