C’est la deuxième vague de révélations sur les arrangements fiscaux entre des multinationales et le Luxembourg. A l’origine de ces nouvelles fuites, toujours les documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation. Cette fois, Disney, Skype, Telecom Italia et Bombarbier font partie des groupes épinglés. Tout comme les multinationales citées il y a un mois, les fameux tax rulings – ces accords anticipés avec les autorités fiscales luxembourgeoises – leur auraient permis de bénéficier de taux d’imposition sidérants. 0,28% pour Disney.
Voilà donc une affaire dont Jean-Claude Juncker, Premier ministre du Luxembourg au moment des faits, ne saura se débarrasser. Aujourd’hui à la tête de la Commission européenne, il promet de rendre obligatoire l‘échange des tax rulings entre pays européens.