Répondre à l’urgence climatique par des actions collectives, c’est ce que tente de faire la communauté internationale réunie cette semaine à Lima au Pérou. Et premier signal positif : le Fonds vert, un des mécanismes d’aide aux pays en voie de développement, dépasse les dix milliards de dollars grâce aux contributions de l’Australie (166 millions de dollars) et de la Belgique (51 millions d’euros).
Protéger l’environnement et l‘économie, c’est le crédo du Canada. Considéré comme un gros pollueur, le pays n’entend pas bouger sans les Etats-Unis. “Notre bilan parle de lui-même souligne la ministre canadienne de l’Environnement Leona Aglukkaq. Nous avons montré qu’il est possible de protéger l’environnement tout en soutenant la croissance économique. En fait, en 2012, les émissions de gaz à effet de serre ont été de 5,1% inférieur aux niveaux de 2005 alors que l‘économie a progressé de 10,6% pendant la même période.”
“L’heure n’est plus aux rafistolages” pour limiter le réchauffement à deux degrés affirme le secrétaire général de l’ONU.
Ce sommet à Lima doit permettre de conclure l’an prochain à Paris un accord international pour réduire les émissions de gaz à effet de serre après 2020.