Comment les réfugiés syriens vont-ils survivre au froid de l’hiver, et à la faim qui les menace ? Depuis l’annonce du Programme alimentaire mondial de l’Onu de suspendre son aide aux 1,8 millions de réfugiés, c’est l’inquiétude. Dans ce camp improvisé au Liban, aucune hygiène, aucune infrastructure. Les enfants vont souvent pieds nus. Un millier de personnes vivent ici.
“Oh mon Dieu, on meurt de froid, se lamente Fatmeh. On n’a pas de couvertures. Un voisin m’a donné un morceau de mousse pour que mon bébé puisse dormir dessus et un autre bout pour faire dormir trois enfants.”
“Nous n’avons pas chaud sous ces tentes. Même avec le chauffage. et puis vous voyez, la boue partout ? demande Assia. Je suis au Liban depuis un an. Je ne survis que grâce aux bons alimentaires des Nations-Unies. Je n’ai rien d’autre.”
Avec les bons alimentaires, les réfugiés pouvaient acheter dans les magasins locaux. Cela a rapporté quelques 650 millions d’euros aux pays hôtes.
Le Programme alimentaire mondial est contraint de suspendre son aide, faute de financement.