Plus de croissance économique, plus de transparence fiscale et plus d’argent pour lutter contre le réchauffement climatique…
Le G20 de Brisbane en Australie a consigné ces orientations majeures dans son communiqué.
Clap de fin et photo de famille d’un sommet marqué aussi par les tensions à l‘égard de Vladimir Poutine.
Le président russe, sous le feu des critiques, est reparti plus tôt que prévu, snobant le déjeuner avec ses pairs du G20.
“S’il continue sur le même chemin, ce qui consiste à violer le droit international, à fournir des armes lourdes aux séparatistes en Ukraine, à violer un accord sur lequel il s’est engagé il y a quelques semaines, l’accord de Minsk, alors l’isolement que la Russie connaît actuellement va se poursuivre”, a avancé le président américain Barack Obama.
Vladimir Poutine a quant à lui évoqué les “bonnes chances“ de résolution du conflit ukrainien et a salué l’ “atmosphère constructive” du sommet.
Les dirigeants du G20 se sont accordés sur une hausse de la croissance de leurs économies d’au moins 2 points dans les cinq ans à venir, et ce
notamment en boostant l’investissement, les infrastructures, et les échanges commerciaux.
L’hôte du sommet, le Premier ministre australien Tony Abbot, a salué les résultats “réels et réalisables” obtenus par le G20 cette année.
Les pays les plus puissants de la planète ont par ailleurs soutenu à Brisbane une “action forte et efficace” sur le changement climatique.
Ce qui signifie concrètement une participation financière au fonds vert de l’ONU, pour aider les plus pauvres à s’adapter aux effets du réchauffement climatique.
Ce paragraphe a fait l’objet d’un bras de fer avec l’Australie, pas très prompte au départ, à voir figurer ces mesures sur le climat dans le texte final.