Le film est construit selon le mode de la chronologie inversée, c’est à dire depuis la fin, jusqu’au début. L’idée générale est de montrer la chronologie de faits de violence qui mèneront quelques jeunes (sportifs et entraîneurs) jusqu’à une condamnation en justice, à une peine de prison ferme.
Chronologiquement, le déroulement des faits commence sur un terrain de football.
Vers la fin du match, un joueur tacle un adversaire qui partait au but.
L’arbitre n’a d’autre choix que de sanctionner le fautif : carton rouge et penalty. Le joueur sanctionné conteste la décision et proteste avec véhémence.
Il est rejoint dans sa furie par un autre joueur et par son entraîneur. Les choses s’enveniment, les événements s’enchaînent. L’arbitre est pris à partie tant verbalement que physiquement.
Les joueurs et l’éducateur sont pris de folie furieuse et commencent à rouer l’arbitre de coups, pendant que ce dernier est à terre.
Quelques joueurs interviennent pour les séparer et mettre un terme au lynchage.
Les forces de l’ordre interviennent. On retrouve les fautifs dans une voiture de police.
Finalement, l’histoire se termine au tribunal. Les accusés se voient infliger une peine de prison ferme en punition des faits de violence commis sur l’arbitre.
L’intention est de montrer de manière explicite, que les actes commis sur les terrains de sports sont punissables par la justice civile et que le sport ne peut ni ne doit régler un certain nombre de faits en interne.
Le sport n’est pas une bulle en dehors du monde réel.