L’aide occidentale en Irak ou en Syrie ne se limite pas à des frappes aériennes. Ici près de la ville kurde d’Erbil en Irak, les Allemands entraînent les peshmergas pour combattre le groupe Etat islamique.
A l‘épaule, un fusil d’assaut HK G3, de fabrication allemande. L’un des 8.000 livrés par l’Allemagne au Kurdistan en septembre.
D’autres capitales, comme Paris, Londres ou Ottawa, sont plus réticentes à confirmer la présence d’instructeurs. Les peshmergas racontent pourtant qu’ils ont vu des instructeurs venus de France, du Canada et de Turquie.
La formation de la Bundeswehr a commencé cinq semaines après que le gouvernement allemand a annoncé l’envoi d’armes aux peshmergas. Mitrailleuses, missiles antichars, et lance-roquettes, pour un montant de 70 millions d’euros, sont arrivés depuis.