La Turquie renforce son dispositif militaire à la frontière syrienne

2014-09-30 970

Des chars turcs ont été déployés notamment près du poste-frontière de Mürşitpınar, les canons braqués vers la Syrie. Il faut dire que les djihadistes du groupe Etat islamique se trouvent à quelques kilomètres de là. Ils assiègent la ville d’Aïn al-Arab, troisième ville kurde de Syrie.

Côté turque, la réponse se précise. Les autorités envisagent de participer à la coalition internationale. Le parlement turc doit s’exprimer sur la question ce jeudi.

“Parmi les priorités, expliquait il y a quelques jours le président turc Recep Tayyip Erdogan, la première, c’est d’instaurer une zone d’exclusion aérienne à la frontière. La deuxième, c’est de définir une sorte de zone tampon à l’intérieur même de la Syrie”.

Dans cette région du nord de la Syrie, Aïn al-Arab (Kobané en langue kurde) est la principale ville qui ne soit pas encore tombée aux mains des djihadistes. D’où son importance stratégique. Mais les combattants kurdes et les frappes aériennes de la coalition ne semblent pas en mesure d’enrayer la progression des militants islamistes.

Les violences dans la zone ont entraîné ces derniers jours, l’exode de près de 150 000 Syriens vers la Turquie.

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