Vingt-quatre heures après la décapitation du Français Hervé Gourdel, enlevé en Algérie puis assassiné par un groupe de jihadistes affilié à l'Etat islamique, et alors que la France est précisément en guerre contre cette organisation terroriste, le ministère des Affaires étrangères a décidé d'étendre d'une trentaine à une quarantaine de pays son conseil à « la plus grande vigilance » adressé aux touristes. Jeudi, en marge d'un salon du tourisme à Paris où il a rencontré des professionnels, le directeur du centre de crise du Quai d'Orsay s'est néanmoins voulu rassurant: « On ne souhaite absolument pas que les alertes que l'on a postées sur une quarantaine de pays aient un effet contraire à leur objectif initial, qui est non pas de paniquer tous les Français mais simplement de mieux les préparer à leur destination ».
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