Hier après-midi, ils étaient bien 200 à 300 à s'être présenté au stade Charléty pour encourager les féminines du PSG. Ces supporters indésirables, ces ultras identifiés par les autorités, ces fans réputés en désaccord avec la politique du club, n'ont pu pénétrer dans l'enceinte. Ils se sont donc fait entendre à distance avec des chansons louant le PSG, mais aussi des "Paris, champion de la répression" ou des "Paris, c'est nous". Le tout dans le respect de l'ordre publique.
Il y a trois jours, Maître Barthélémy qui représente un certain nombre de ces fans, appelait à "un dialogue constructif" avec le club. Et si le PSG disait oui, et s'il mettait à l'épreuve ces supporters pendant une saison ou deux en leur demandant d'être irréprochables, et si cela se faisait effectivement avec les féminines à Charléty histoire de créer une dynamique autour de cette section qui le mérite, histoire d'encourager les supporters parisiens à se rendre plus volontiers à Charléty. Et si, et si, et si... Et pourquoi pas puisque ce stade s'y prête franchement. Cela aurait au moins l'avantage de laisser entendre que cette stigmatisation ne s'inscrit pas dans un dessein plus global.
Il est très peu probable que la Ville, que la Préfecture et que le club tendent vers cette hypothèse. Dommage.