Sur la place St George à Glasgow, l’ambiance est électrique. Face à face, le camp du “No” et le camp du “Yes”. Ceux qui ont voté contre l’indépendance paradent, dans une ville qui a pourtant préféré quitter le Royaume-Uni. L’Union Jack tient la vedette, il n’a jamais aussi bien porté son nom.
Pour cet analyste que nous avons rencontré, “cela offre une chance au Royaume-Uni d’avoir une constitution et une délégation des pouvoirs entre Westminster et les régions beaucoup mieux pensées. Et en ce sens comme les décideurs se sont focalisés sur cette répartition des pouvoirs, dit Jim O’Neill, je suis relativement optimiste quant à la voie à suivre pour le Royaume-Uni.”
David Cameron repousse le moment de donner plus d’autonomie à l’Ecosse : car selon lui, il faut aussi étendre les prérogatives supplémentaires aux Anglais, Gallois et Nord-Irlandais. Et pour cela il demande du temps, face à des Ecossais pressés de s‘émanciper.