Brice de Le Vingne
Quand on prend, de manière précise, ils parlent de 17 centres de 100 lits. Donc on arrive à un total de 1 700 lits. 1 700 lits, pour la situation à laquelle on fait face, à Monrovia, et au Libéria, semble effectivement un chiffre qui pourra avoir un impact.
(question d’un journaliste : qui va s’en occuper de ces lits ?)
Voilà, effectivement. Donc il y a deux problèmes : Un, pour l’instant, ce qui est marqué, c’est qu’ils vont entraîner du staff pour gérer ces centres. Comme je l’ai dit tout à l’heure, la chaîne de commandement et de gestion du centre et de sa qualité est essentielle. Donc ça reste un gros point d’interrogation : qui va être responsable de la gestion de ces centres. Et malheureusement, dans l’état actuelle du système de santé libérien, ça ne peut pas être uniquement le ministère de la santé libérien, sur autant de centres ça ne fonctionnera pas. Donc il faut qu’il y ait de l’aide, et il faut qu’il y ait quelqu’un qui soit clairement responsable de ce centre, et à priori ça devrait être l’armée américaine. Ca c’est une chose. Le deuxième point, c’est que pour l’instant on ne sait pas, personne ne peut dire, que ce soit l’OMS, le CDC ou MSF, où va en être l’épidémie, surtout en milieu urbain, dans un mois, dans 6 semaines, ou dans deux mois. Donc c’est la situation d’aujourd’hui, si on mettait ces 1700 lits, ça pourrait avoir un impact. Maintenant dans six semaines, dans deux mois, on ne sait pas du tout si ça sera suffisant.
