"La question n’est pas de savoir si il y aura des attentats en France, mais quand ?". Cette confidence du patron de l’antiterrorisme français n’est pas à prendre à la légère. Paris renforce aujourd’hui son arsenal policier anti-djihadistes, en permettant notamment de bloquer intégralement des sites internet (ceux qui propagent une apologie du djihadisme en Syrie par exemple, mais aussi des profils Facebook) ou en confisquant à des jeunes passeports et cartes d’identité s’ils présentent un profil de "partant".