Les représentants des salariés du groupe Nice-Matin, placé en redressement judiciaire, ont affirmé avoir « trois investisseurs venus frapper à [leur] porte » et intéressés par leur projet de reprise sous forme de coopérative, après avoir été reçus mercredi par le cabinet d'Aurélie Filippetti.
Les salariés ont eux-mêmes déposé un dossier de reprise, via une société coopérative et participative (SCOP) qui nécessitera un adossement à des investisseurs privés et des prêts, et ont appelé leurs lecteurs à participer au projet à travers des dons.
Jeudi, les salariés étaient parvenus à collecter plus de 160 000 euros sur Ulule (une plateforme de financement collaboratif), et les syndicats ont confirmé avoir reçu le soutien financier de plusieurs personnalités politiques, comme l'ancienne ministre UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, l'ex-ministre du Logement Cécile Duflot, le maire de Nice Christian Estrosi, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis et « des élus communistes ».