En 1999, Winshluss (de son vrai nom Vincent Paronnaud) a débarqué dans le paysage bédéphile franco-belge en frappant un grand coup : "Super negra" dynamitait les codes de Disney avec un cynisme abouti qui fait sa griffe. En 2008, il frappait un coup encore plus fort avec son "Pinocchio", qui broyait quant à lui l’ultra-libéralisme et décrochait le graal ultime : prix du meilleur album à Angoulême ! En fait, Winshluss n’arrête pas de frapper, à grand coup de parodies et d’humour con (c’est assumé) dans toutes les fourmilières qui en ont besoin. Il l’a encore prouvé avec "In god we trust", qui malmène de jouissive manière une personnification de Dieu dans toutes ses emphatiques contradictions. En interview, on a eu envie de comprendre son carburant… on a partiellement réussi.
