Depuis sa naissance, Anyss n’a jamais pu rencontrer son père, le chanteur Khaled, qu’il ne connaît qu’à travers les médias. Public a rencontré ce jeune homme qui rêve de pouvoir discuter avec son père.
Public : A 18 ans, vous sortez de l’ombre pour raconter votre histoire. Pourquoi ?Anyss : Je ne veux plus me cacher, je veux parler. Je veux que les gens sachent qui je suis.
Public : Quand avez-vous su que vous étiez le fils de Khaled ?Anyss : Depuis tout petit, je sais qui est mon père. Et à l’âge de 3 ans, j’aipu porter son nom, grâce à une décision de justice.
Public : Est-ce que vous avez cherché à le rencontrer ?Anyss : Oui, et ça s’est mal terminé. C’était il y a deux ans lors d’unconcert à Argenteuil. J’avais réussi à accéder aux coulisses en montrantma carte d’identité. Quand Khaled m’a vu, il m’a évité. Alors je l’ai suivi, mais un homme de la sécurité m’a stoppé et m’a mis un coup de genou pour me jeter dehors. Là, j’ai fait des dégâts, j’avoue. La police a été appelée et j’ai été en garde à vue.
Public : Qu’est-ce que vous avez ressenti quand votre père a refusé de vous voir ?Anyss : De l’incompréhension. Il n’a jamais voulu me voir, encoremoins vivre avec moi. A part la pension alimentaire, on n’a jamais rien reću de sa part. C’est dur. Des amis à moi dînent avec leur père. Ils regardent des matchs de foot avec eux. Moi, ça m’a manqué.
Public : Connaissez-vous ses cinq autres enfants ?Anyss : Non, mais s’ils regardent cette vidéo, ils peuvent me contacter sur Facebook.
Public : Si demain Khaled était d’accord pour vous voir, lui ouvririez-vous les bras ?Anyss : Non, mais je serais très heureux de discuter avec lui et peut-être que je lui pardonnerais.
Propos recueillis par Fiona Dell’Tego