Les combats en Irak entre djihadistes et l’armée irakienne ont déjà provoqué lundi la fermeture d’une raffinerie, celle de Baïji à 200 kms au nord de Bagdad. Et même l’armée a repris le contrôle de cette raffinerie, la crainte des marchés c’est que les djihadistes s’approchent du sud irakien oú se stiuent le sprincipaux champs pétrolifères.
Jeudi matin, le cours du baril de Brent a atteint un niveau historique de 114 dollars et 80 cents avant de refluer légèrement : vers 114 dollars et 60 cents en début d’après-midi.
Et tant que les combats se poursuivront en Irak, la volatilité des cours du brut sera grande.
“L’Irak est l’un des plus importants producteurs et exportateurs de brut au monde. Il est actuellement N°2 au sein de l’Opep devant l’Iran, affirme Eugen Weinberg du secteur matières premières chez Commerzbank. Même une petite réduction de la production irakienne aurait un gros impact sur le prix du brut et quelques analystes voient le baril à 125 et même 150 dollars le baril”.
C’est le troisième jour de hausse des cours du brut pour le baril de Brent qui avait progressé de 4% la semaine dernière.
Mercredi la Maison Blanche à Washington avait affirmé ne percevoir aucune interruption ou disfonctionnement dans les fournitures de pétrole de l’Irak jusqu‘à présent. .