Pas de troupes américaines envoyées en Irak mais un éventail d’options : face à l’offensive des jihadistes en Irak, Barack Obama a annoncé qu’il trancherait dans les jours à venir. Nombre d‘élus républicains réclament des frappes aériennes, mais Obama insiste sur un autre point : “Toute action que nous pouvons prendre pour fournir une assistance aux forces de sécurité irakiennes doit être accompagnée par un effort des dirigeants irakiens, dit Obama, pour mettre de côté les différences sectaires, promouvoir la stabilité, et tenir compte des intérêts légitimes de toutes les communautés de l’Irak”
Le dernier soldat américain a quitté l’Irak en décembre 2011 au bout de huit ans. Presque 4500 y ont perdu la vie, et les Etats-Unis ont englouti des dizaines de milliards de dollars en dix ans pour former et équiper les forces armées irakiennes. Pour un résultat décevant.
Selon l’Américain Sandy Berger, ancien conseiller de sécurité nationale interviewé par euronews, “les USA doivent apporter leur aide dans un cadre plus vaste, pas seulement venir au secours de Monsieur Maliki, parce que le Premier ministre Maliki a causé beaucoup de ces problèmes, il a géré son gouvernement d’une manière très sectaire, il a été très dur avec les sunnites, il a exercé son pouvoir de façon arbitraire “
A Washington, notre correspondant Stefan Grobe explique que “la nouvelle politique de Obama prévoit moins d’implication américaine au Moyen-Orient et ailleurs. Et c’est ce que le président a souligné à nouveau. Malgré un certain soutien des États-Unis, c’est le gouvernement irakien qui doit gérer la crise.”