L‘élection quasi-unanime d’Abdel Fattah al-Sissi inquiète l’Occident, mais pas les Égyptiens qui s‘étaient réunis hier, dimanche 8 juin, sur la place Tarhir pour célébrer l’avènement de celui qui a renversé le premier président démocratiquement élu du pays, l’islamiste Mohamed Morsi, il y a moins d’un an.
“Dans son premier discours, le nouveau président a promis à la population prospérité et développement, à condition qu’elle travaille dur et qu’elle soit patiente. Il a également mis l’accent sur le fait qu’il fallait combattre les actes de violence pour parvenir à la stabilité, ce qui est la base d’un État moderne”, explique notre correspondant au Caire Mohammed Shaikhibrahim.