Bachar Al-Assad, le président Syrien, est allé voté mardi 3 juin pour une élection qui s'apparente plus à une consultation en trompe-l'oeil qu'à un véritable vote.
Cet exercice, alors que tonnent encore les canons et que les deux concurrents de Bachar Al-Assad sont pratiquement inconnus ne s'adresse pas véritablement à la population syrienne. Pas même à ceux qui renvoient régime et rébellion dos à dos. Elle ressemble plutôt à un élément d'une stratégie de communication en direction de l'opinion publique et des responsables occidentaux, comme un élément d'une stratégie de communication visant à décourager toute initiative hostile à Bachar Al-Assad.
Elle est dénoncée par les Américains comme une « imposture ».