Réparation citoyenne

2014-06-02 4

Le film est construit selon le mode de la chronologie inversée, c’est-à-dire depuis la fin, jusqu’au début.

L’idée générale est de montrer la chronologie de faits de violence envers une infrastructure sportive (dégradations) qui mèneront des jeunes à des sanctions pénales de substitution que sont des travaux d’intérêt général.
Chronologiquement, le déroulement des faits commence dans un skate park où un jeune se voit refuser l’accès à l’enceinte sportive, celle ci étant occupée par un groupe scolaire, dans le cadre d’horaires réservés. Le jeune prend très mal ce refus.
A la tombée de la nuit, ce jeune force la serrure du skate park, pénètre dans l’enceinte et effectue ses dégradations. Il est surpris par un technicien municipal durant ses méfaits.

Au tribunal, le Procureur de la République a une explication franche avec le jeune accompagné de son avocat. La fin du discours lui rappelle qu’il a été surpris en flagrant délit de dégradation du skate park. Le Procureur, lui demandant s’il a quelque chose à ajouter, lui énonce sa mesure de réparation.

L’histoire se termine par l’accomplissement du travail d’intérêt général par le jeune qui répare la piste de skate qu’il a dégradé. Très appliqué à sa tâche, il semble agacé par les quolibets que lui adressent d’autres jeunes.
Son encadrant a un discours très positif et lui montre les gestes adéquats.