Lors de l'audition d'Alain Boissinot, Président du Conseil supérieur des programmes (CSP), par la commission des affaires culturelles et de l'éducation, j'ai rappelé la nécessité d'être ambitieux dans notre volonté de réformer l'école de la République. Pour que la démocratisation de l'accès à l'école s’accompagne d'une démocratisation de la réussite, il convient en effet d'opérer un changement d'approche ! Donner plus liberté aux équipes pédagogiques, ouvrir l'école vers l'extérieur, faire des élèves des acteurs de leur éducation....
Et le CSP doit justement permettre ce changement d'approche.Son travail sur le socle et sur les programmes sera en effet déterminant. J'ai donc interrogé son président sur un certain nombre de points qui nous semblent primordiaux pour réussir cette évolution et "ré-inventer" l'école : en finir avec le découpage des programmes par année scolaire, permettre la navigation à l'intérieur des cycles, adapter les programmes à chaque élève, s’intéresser au plaisir d'apprendre, revoir l'évaluation, les "éducations à"...