En matière d’habitat, la mixité sociale se traduit par des quartiers hétérogènes où vivent des personnes de niveau de vie, de cultures, d’âges et d’origines variées. Ce mélange peut s’apprécier à différentes échelles, au niveau de l’immeuble, d’un ensemble d’habitations, d’un quartier... Cette notion de mixité sociale, a été élaborée en réaction à la concentration de populations défavorisées dans les zones périurbaines, notamment dans des quartiers d’habitat social, tandis que les populations les plus aisées ont eu elles tendance à se regrouper dans des habitats privés. Pour freiner cette forme de ségrégation, réintroduire de la mixité dans les quartiers des cités durables permettrait l’intégration citoyenne et tiendrait à l’écart les tentations communautaristes. Ces vertus prêtées à la mixité fonctionnent-elles lorsqu’il s’agit d’une mixité imposée ? Le plan national de rénovation urbaine peut-il réellement faciliter l’émergence de quartiers hétérogènes? Que deviennent les solidarités