Musiciens : Akli Bouzekri " />
Musiciens : Akli Bouzekri "/>

Mass Ahcène ADJROUD "Aayigh Aayigh" (1992) Chaabi Kabyle

2014-05-19 122

Mass Ahcène ADJROUD dans le superbe titre "Aayigh Aayigh" .

Musiciens : Akli Bouzekri (batterie & percussions), Salah Mekerkeb (clavier), Khelifa N'Ait Ali (banjo), feu Hachemi Bellali (basse) et Hamid Nay (flûte).

BIOGRAPHIE :

Ahcène ADJROUD naquit en pleine guerre d'Algérie dans le village de Taguemount-El-Djedid, très jeune il part vivre avec sa mère et ses frères aux Ouadhias.

Il observe une scolarité exemplaire. En effet, il passe son baccalauréat au lycée de Draa El Mizan et intègre des études de Mathématiques à l'Ecole Normale Supérieure d'Alger (fac centrale) où il se fait sa renommée en s'illustrant dans un style chaâbi moderne. Aussi, il prône la défense de la culture Amazigh du mieux qu'il le peut sans craindre ni menaces, ni répressions étatiques.

Dès lors, ses amis ne sont autres que Matoub Lounès ou Kheloui Lounès qui sont des artistes de sa génération.
En 1982, il est nommé professeur mais il doit dispenser ses cours en arabe, chose quil ne peut et ne veut pas, alors à l'incompétence, il choisit l'exil et vient vivre définitivement en France. Jusqu'en 1992, il va enregistrer très régulièrement des albums, 5 exactement (Adunith, Aâyigh,etc.).

Quelques chansons restent inoubliables pour les auditeurs de radio beur, France culture ou la chaine 2, de l'époque, telles que Adunith ou bien Athamourthiw. Dans le même temps, il participe à des duos avec sa grande amie Zohra, dont il était très proche, dans la chanson Ayen Ayen ou bien avec Farid Arhab.
Au grand damne de son public, sa nouvelle vie de famille et la nouvelle vague de la chanson kabyle (le non-stop dansant) vont le forcer à ralentir sa pratique professionnelle de la musique et même à la stopper.

En 1997, Matoub Lounès, avec qui il entretient une forte amitié, soucieux de l'aider à retrouver son public, lui propose de l'accompagner sur le duo de la parodie de l'Hymne en kabyle.
Cette nouvelle chance de revenir sur scène va se révéler de courte durée car avec la mort du Rebelle les projets de tournées vont être abandonnés et va s'en suivre un long périple de réflexion et de traumatisme suite à la mort de Matoub .

En 2006, après le décès de sa mère, il sort un nouvel opus Tajmilt i yemma (Hommage à ma mère).