Odessa portera longtemps les stigmates du 2 mai, le jour où la Maison des Syndicats a brûlé, provoquant la mort d’une quarantaine de personnes, en majorité des séparatistes pro-russes.
Dans les hôpitaux, 26 personnes sont toujours dans un état grave.
Plusieurs de ces victimes ont été enterrées hier, d’autres obsèques auront lieu ce mardi. La colère se mêle au recueillement.
“On n’a qu’une vie, on ne devrait pas s’entretuer”, estime un homme venu assister aux funérailles.
“Nous pleurons et nous nous soutenons les uns les autres tout en enterrant ces patriotes qui sont pour nous comme des amis proches”, renchérit une femme.
A Kramatorsk, des centaines de personnes ont rendu hommage à une jeune infirmière de 21 ans, tuée lors de l’attaque par l’armée ukrainienne d’un barrage tenu par des séparatistes.
Un décès de trop pour ces partisans d’un rapprochement avec la Russie. Ici aussi, l’incendie d’Odessa a marqué les esprits et exacerbé l’animosité envers les autorités de Kiev.