Le Brésil s’apprête à vivre à l’heure du football, avec bientôt le début de la coupe du monde. Mais derrière les stades flambants neufs, il y a les polémiques.
Pourquoi avoir dépensé autant d’argent pour cette compétition ? C’et la question que pose les militants du Mouvement des travailleurs sans-toit (MTST). Et depuis ce week-end, par centaines, ils occupent un terrain à proximité du stade de Sao Paulo, “l’Arena Corinthians”, un des 12 sites de la prochaine compétition.
“L‘équivalent de 330 millions d’euros ont été dépensés pour ce stade, explique Josue Augusto, du MTST. Voilà ce qui restera. Cela s’est fait au prix d’expulsions, de flambée des prix de l’immobilier”.
Sao Paulo est une des villes brésiliennes où le problème du logement est le plus sensible. La mairie s’est engagée à construire des milliers de logements pour les plus pauvres. Mais les militants du Mouvement des travailleurs sans-toit dénoncent les retards dans ces constructions.