Xerfi France vous présente son étude «Transports et nouvelles mobilites urbaines», Vincent Desruelles, directeur d'études - Xerfi France
Pour en savoir plus sur cette étude, cliquez ici : http://www.xerfi.com/Etudes-Transport-logistique/XerfiResearch-Transports_et_nouvelles_mobilites_urbaines_4STR15.awp#.Uz1rkah_tqU
Les modes de transport sont en train de connaître de véritables bouleversements. C’est ce que révèle l’étude de Xerfi intitulé : « transports et nouvelles mobilités urbaines », (pour en savoir plus sur l'étude cliquez ici). Un exemple significatif, c’est l’autopartage. 26 000 personnes étaient abonnées à l’année à un service d’autopartage en 2010. Aujourd’hui, c’est près de 70 000, plus de 2 fois plus. Bien sûr, aujourd’hui, la voiture représente encore l’essentiel des déplacements dans les grandes agglomérations. Mais le poids de l’automobile tend à se réduire sous l’effet des politiques publiques et du coût croissant d’usage des véhicules personnels. Et puis la voiture se voit de plus en plus concurrencée par ses alternatives : les transports collectifs, les 2 roues, les vélos en libre-service ou encore l’autopartage.
En fait, il est impossible d’appréhender ces changements dans la mobilité urbaine sans évoqué l’avènement de ce que l’on appelle la ville intelligente ou smartcity. Je m’explique. Les individus sont de plus en plus connectés, ce qui favorise l’émergence de villes numériques. De plus en plus de données vont ainsi être collectées et traitées, permettant de réaliser des analyses fines en termes, par exemple, de prévisions de trafic. On assiste déjà aujourd’hui à des expérimentations en termes de services sur mobiles, de billettique, ou de bouquets de transports interconnectés. Tout cela préfigure ce qui va se généraliser demain. Mais il faut bien l’avouer aussi : le développement de ces initiatives risque d’être freiné à brève échéance par un enjeu plus terre-à-terre : je parle ici des difficultés de financement du transport urbain de la part des collectivités locales. [...]
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