Marseille : la feuille de route anti FN du front de Gauche

2014-04-04 168

Si l’installation de Jean-Claude Gaudin sur son quatrième fauteuil de maire ne constituait plus vraiment une surprise, la présence de vingt élus FN dans l’assemblée constituait elle une première qu’au Front de Gauche on n’entendait pas laisser banaliser. C’était en grande partie le sens de l’intervention de Jean-Marc Coppola à la suite de l’élection du maire par son conseil municipal. « Nul ne saurait banaliser la place inquiétante occupée par le Front national dans cet hémicycle déclarait l’un des deux élus Front de gauche, ce parti continue d’offenser la république car il défend le principe d’inégalité des droits ».
Interrogé à l’issue de cette première séance sur ses impressions, Jean-Marc Coppola est revenu à la charge pour expliquer son intervention : « Ce qui m’a le plus insupporté c’est le fait d’avoir 20 élus du FN dans l’hémicycle, indiquait le vice-président du Conseil régional PACA. Depuis 98 on en a à peu près autant dans l’assemblée Régionale mais on ne s’habitue pas pour autant à ce parti, raciste, xénophobe et qui cherche qu’à diviser les Marseillais et à prospérer sur la misère. Pour notre part, nous le combattrons, évidemment dans cette assemblée, mais aussi bien sûr sur la place publique par des mobilisations, des rassemblements , par le biais aussi de l’éducation populaire pour faire que les gens retrouvent enfin le chemin de la politique dans le bon sens du terme ».
Cette « feuille de route », le Front de gauche l’a conforté dans les soutiens reçus tout au long de la semaine : « Depuis dimanche dernier, raconte Jean-Marc Coppola j’ai reçu de nombreux messages de femmes et d’hommes acteurs du mouvement social et associatif qui, aux vues de la situation politique nouvelle dans ce secteur, et dans la ville, ont décidé de franchir un pas supplémentaire et de s’engager, en gardant toute leur liberté mais de faire un bout de chemin avec nous, le Front de Gauche, pour rendre cette ville moins inégalitaire, plus humaine et plus juste, plus solidaire aussi. C’est une bataille politique qui passera par des mobilisations et des rassemblements citoyens ».
©Infos-Marseille.fr

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