OM : l’aveu d’impuissance de José Anigo

2014-03-22 283

Quatre-vingt-dix minutes d’un mortel ennui, et une défaite à la clé contre une équipe rennaise venue se relancer au Stade Vélodrome, c’était une bien mauvaise fin d’après-midi samedi pour les supporters marseillais. Et ils l’ont fait savoir bien avant la 76e minute et ce but en contre de Doucouré. Sifflets dès l’heure de jeu, slogans hostiles à l’encontre des joueurs mais aussi du staff et des dirigeants. Et même si rien n’est encore fait mathématiquement, on voit mal désormais comment les Marseillais pourraient revenir au niveau du podium. José Anigo lui-même a décidé de ne plus faire semblant d’y croire : « Ce soir ce qui prédomine, c’est l’incompréhension, affirmait-il a l’issue de la rencontre. On a l’impression quand on voit le match qu’il n’y a pas de travail derrière, mais il y a un travail au quotidien mais on ne le retrouve pas et on ne retrouve même pas le plaisir (…) Les joueurs n’ont pas fait le métier. On met des choses en place qu’ils ne sont pas capables de mettre en application. Je suis déçu parce que quand on porte ce maillot on doit être capable de fournir plus de choses ».
A neuf journées de la fin du championnat, le coach marseillais s’interroge toujours dur les difficultés de son groupe : « Je ne pense pas que ce soit un problème de niveau. Est ce que ce sont de bons joueurs ? Oui ! Sont ils capable de jouer ensemble ? Je ne peux pas répondre oui. Aujourd’hui, on n’a pas trouvé d’équilibre, quelque soit le système, quels que soient les joueurs. Elie avant moi a essayé différentes formules et différentes associations, il s’est cassé les dents, comme je me casse les miennes ».
Je ne pointe pas les joueurs du doigt, je fais un constat. Quand on a ce maillot prestigieux sur les épaules, on se doit de donner beaucoup plus. Perdre un match, ça fait partie du métier mais il ya des manières de perdre et ce soir, la manière dont on l’a perdu me gène beaucoup »
Interrogé sur la bronca des supporters, José Anigo a affirmer comprendre : « je ne suis pas heureux moi sur le banc, comment leur de mander à eux d’être heureux et de nous soutenir… bien sûr que je comprends les supporters ».
Pour José Anigo « il faut arrêter de parler de podium. Il faut parler de fierté d’honneur, d’envie ».
©Infos-Marseille.fr

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