Après la journée de mercredi, qui fut violente à Istanbul, le Premier ministre turc a dénoncé les manifestations antigouvernementales de masse et accusé ses adversaires de vouloir “terroriser la rue” avant les élections municipales du 30 mars. Dans le viseur de Erdogan, l’opposition, les médias et le monde des affaires :
“Ils disent, semons le chaos et peut-être nous aurons des résultats, a déclaré Recep Tayyip Erdogan. Mais ils ne peuvent pas avoir de résultats. Mes frères à Ankara et en Turquie donneront la bonne réponse le 30 mars.”
Mercredi la Turquie a connu ses plus violents heurts depuis la révolte de juin. Deux personnes sont mortes, un jeune homme, tué par des militants d’extrême- gauche, et un policier, victime d’une crise cardiaque. Selon certains médias turcs, plus de 100.000 personnes sont descendues dans les rues d’Istanbul lors des funérailles d’un jeune homme de 15 ans, décédé après 9 mois de coma. En juin il avait été blessé à la tête par une grenade lacrymogène de la police.