L‘économie chinoise a fortement ralenti au cours des deux premiers mois de l’année.
La croissance de l’investissement, et des ventes de détail décevantes, la production industrielle qui tombe à son plus bas niveau depuis plusieurs années : tous ces indicateurs
conjoncturels inférieurs aux attentes publiées jeudi suggèrent
un atterrissage brutal de l‘économie et la possibilité d’un prochain assouplissement de la politique monétaire de Pékin.
Devant le parlement chinois, le premier ministre Li Keqiang a refusé d‘être stakhanoviste dans sa vision de l‘économie.
“Je ne suis pas en train de nier que nous pourrions traverser une situation économique plus difficile cette année et en prévoyant une croissance du PIB de 7,5%, nous le faisons avec souplesse. Nous pouvons avoir un peu de tolérance vis-à-vis de ce chiffre”.
L’objectif de 7,5 % de croissance n’est donc pas gravé dans le marbre. Heureusement.
Même en prenant en compte l’impact des fermetures du Nouvel An chinois, le ralentissement de la croissance depuis le début de l’année semble net.
Les autorités chinoises seront donc flexibles à condition de continuer à créer suffisamment d’emplois. Pékin vise 10 millions d’emplois nouveaux en 2014.
