En Grèce, des milliers de fonctionnaires ont cessé le travail ce mercredi et ont manifesté dans la capitale. Cette nouvelle mobilisation visait à dénoncer les mesures d’austérité décidées par les autorités.
Sous la pression des bailleurs de fonds, le gouvernement compte supprimer d’ici à la fin de l’année 11 500 postes dans la fonction publique, notamment dans l’enseignement et la santé. D’où la colère des syndicats.
“On va rester mobilisé aussi longtemps qu’il le faudra, dit un des manifestants. Toutes ces mesures de licenciement sont illégales”.
Un peu plus loin, dans le défilé, une femme explique qu’elle a deux enfants, tous les deux au chômage. Et elle-même a été licenciée. “Rendez-moi mon boulot, implore-t-elle, rendez-moi mon boulot”.
En Grèce, plus d’une personne sur 4 est actuellement au chômage.
“Cette mobilisation contre les restructurations voulues par les bailleurs de fonds dans le service public n’est sans doute pas la dernière, explique Stamatis Giannisis, un des correspondants d’euronews à Athènes. La semaine prochaine, deux nouvelles journées d’action sont prévues. Et les dirigeants syndicaux semblent déterminés à poursuivre leur lutte tant que le gouvernement n’aura pas fait marche arrière”.