Athènes février 2014.
Un taux de chômage de 28%.
Six jeunes de moins de 24 ans sur dix qui n'ont pas d'emploi.
La situation économique et sociale en Grèce ne s’améliore pas.
Après six années consécutives de récession, le pays entame sa quatrième année sous assistance financière internationale. La politique stricte d’austérité menée par le gouvernement, sur ordre de la Troïka, en échange de prêts de l’UE et du FMI, ont certes évité la faillite de l’Etat, mais pas celle de ses citoyens.
Ils sont les principales victimes, abandonnés par leur gouvernement, livrés aux systèmes D, à la débrouille pour continuer à vivre dignement. Nous les avons rencontrés. Ils prennent la parole.
Quel est leur sentiment aujourd’hui ? Quelle vision ont ils de l’UE alors que certaines institutions, sans consultation populaire, ont pris des mesures coercitives à leur égard?
Qui porte, selon eux, la responsabilité de cette crise ?
Il était important pour les écologistes de se rendre sur place en Grèce, afin de mieux comprendre l’impact des mesures d’austérité sur la population, de rencontrer les acteurs qui tentent de gérer la crise, de partager avec eux leur quotidien à Athènes, repère de nouvelles solidarités.