Les Vingt-Huit ont approuvé hier le lancement des négociations devant aboutir à la conclusion d’un “accord de dialogue politique et coopération” avec l‘île dirigée par Raul castro.
Suspendu depuis plus de 10 ans, ce processus doit encourager l‘île au régime communiste à poursuivre les réformes dans le domaine des droits de l’homme.
“Il y a un terrain commun et nous explorons déjà des initiatives communes dans le cadre de divers programmes de coopération qui pourraient inclure certains secteurs des droits de l’homme. Là encore, gardez à l’esprit que nous parlons de tous les droits humains. La partie cubaine met évidemment plus l’accent sur les droits sociaux et collectifs, alors qu’il y a plus de priorités de notre côté sur les droits et les libertés individuelles”, explique Herman Portocarero, le chef de la Délégation de l’Union européenne à Cuba.
Les Etats-Unis ne sont pas sur la même ligne que les Européens. Ils conservent une position dure vis-à-vis de La Havane. Washington s’alarme d’une poussée de la répression contre les militants des droits de l’homme à Cuba, soumis depuis un demi-siècle à un embargo américain.
