La flamme olympique des JO d’hiver est arrivée mercredi dans la station balnéaire, à deux jours de la cérémonie d’ouverture.
Une olympiade sous haute tension. La menace terroriste du Caucase a conduit les autorités russes a mobilisé un dispositif sans précédent en terme de forces de l’ordre et de moyens alourdissant un peu plus la facture de ces Jeux d’un coût sans précédent. 37 milliards d’euros !
Pour Vladimir Poutine, l’enjeu est à la hauteur des investissements et la sécurité passe avant tout : “nous nous souvenons des situations tragiques qui ont eu lieu par le passé lors de compétitions internationales y compris aux États-Unis lors du marathon de Boston. Tout cela est assez récent. Mais il y a eu des problèmes similaires lors d’autres Jeux Olympiques, et lors du G8 à Londres avec des actes terroristes dans le métro.”
Autre défi de ces jeux, la place des homosexuels, sportifs, russes ou touristes. Une loi russe très controversée entrée en vigueur en juin dernier punit la “propagande gay”. Inadmissible pour de nombreux de pays qui ont envoyé des seconds couteaux pour les représenter aux cérémonies officielles en signe de protestation. Plusieurs ONG organisent des manifestations dans le monde pour dénoncer une atteinte aux droits de l’homme.
Mais pour Poutine, l’important est surtout de laisser sa marque dans l’Histoire, avec des polémiques ou non.
