C’est la question que se pose le chef de l‘État alors que deux chefs du renseignement militaire étaient relevés de leurs fonctions. La cellule d’espionnage aurait opéré depuis un restaurant et un cybercafé de Bogota.
Le président Juan Manuel Santos a ordonné l’ouverture d’une enquête au sein du ministère de la Défense pour, dit-il, “savoir jusqu’où cela a pu aller” et qui en est à l’origine.
Santos redoute un “sabotage” du processus de paix qui a débuté il y a 15 mois à Cuba. Les discussions entre des représentants du gouvernement colombien de centre-droit, et de la rébellion visent à mettre fin au plus vieux conflit d’Amérique latine, qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts en un demi-siècle.