Education prioritaire - questions à Vincent Peillon

2014-01-29 53

Suite aux annonces relatives à la réforme de l’Éducation prioritaire, Barbara Pompili a interrogé le Ministre Vincent Peillon.

Monsieur le Ministre,
Votre réforme de l’Education prioritaire rencontre tout notre soutien.
Je pense à la scolarisation des enfants de moins de 3 ans ; au dispositif « plus de maîtres que de classe » ; ou encore aux dispositions propices à la stabilisation des équipes et aux dynamiques d’équipe dont on sait combien elles sont essentielles pour la réussite des dispositifs d’éducation prioritaire.
Je salue aussi le changement d’approche à l’œuvre à travers cette réforme de justice sociale. Le temps dédié au dialogue avec les familles et au travail collectif ou encore les activités en petits groupes, voilà autant d’exemples qui permettront de travailler autrement.
Car couplée à la stabilisation des équipes, c’est la transformation des pratiques professionnelles qui permettra d’œuvrer en faveur de la réussite pour tous.

Mais, s’il est nécessaire d’aller encore plus loin en matière d’innovation, il faut également s’assurer de la mise en œuvre de ces mesures.
Ainsi, en matière de formation :qu’est-il prévu pour accompagner sur place les équipes pédagogiques? Et qu’en est-il du vivier des formateurs mis à mal ces dernières années ?

De façon globale, pourriez-vous m’indiquer où en sont les réflexions, en lien avec la politique de la ville, permettant de lutter contre la ghettoïsation des établissements et d’assurer une véritable mixité ?
Et permettez-moi aussi de vous poser la question des moyens. Pourriez-vous, Monsieur le Ministre, nous rassurer quant à la réalité de la déclinaison des moyens pour la rentrée prochaine ?
Enfin, concernant les recrutements annoncés – comme les assistants d’éducation – seront-ils pérennes ? Car, la disparition l’année dernière de postes d’assistants pédagogiques dans la Somme notamment a laissé un souvenir d’autant plus amer qu’ils effectuaient un travail remarquable allant dans le sens de votre réforme.
Je vous remercie