Après presque trois ans d’un mouvement de contestation qui a tourné à la guerre civile, représentants du régime syrien et ceux de l’opposition en exil se rencontrent à Montreux, sous l‘égide des grandes puissances, pour tenter de mettre fin au conflit.
Sur le papier, les positions des deux camps sont irréconciliables. L’opposition demande le départ de Bachar al-Assad. Inacceptable pour le régime de Damas qui affirme, je cite, “lutter contre les terroristes”.
La Conférence de Genève 2, qui est censée compléter les décisions prises lors de la Conférence Genève 1, se tient sur fond de contradictions locales, régionales et internationales. Mais les diplomates, qui ont pour but de trouver une solution politique à la crise syrienne, ne sont pas très optimistes d’après notre envoyée spéciale Kawtar Wakil.